vendredi 30 avril 2010

Action syndicale 1er mai: Pour que le droit syndical soit préservé



Chaque année, à l'occasion de le la fête du travail, la section française d'Amnesty International propose une action en partenariat avec les syndicats ( La commission syndicats d'Amnesty a signé un accord de partenariat avec les principaux syndicats). L'objectif pour Amnesty est de recueillir un maximum de signatures de pétition de soutien aux deux syndicalistes suivants:

1. Konstantina Kuneva:
Travailleuse immigrée bulgare, syndicaliste, victime d’une agression barbare à Athènes en raison de ses activités syndicales. Lundi 22 décembre 2008, Konstantina Kuneva a été sauvagement agressée alors qu’elle rejoignait son domicile après son travail. Deux hommes ont aspergé son visage d’acide sulfurique. Hospitalisée dans un état critique, elle est demeurée pendant plusieurs jours dans le coma et a perdu totalement l’usage d’un œil, ne récupérant que partiellement la vision de l’autre œil. Elle souffre également de lésions permanentes au niveau de ses cordes vocales, de œsophage et de l’estomac. Elle aurait été prise pour cible en raison de ses activités syndicales
Soutenez la en signant la pétition au lien suivant: http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/agir/campagnes/personnes_en_danger/actions/konstantina_kuneva/petition_kuneva

2. Le groupe de syndicalistes tunisiens arrêtés lors des manifestations de Redeyef dans la région de Gafsa. Le leader Adnane Hajji, est le leader de la branche locale du Syndicat général des travailleurs tunisiens (UGTT). Il purge une peine de huit ans de prison, après un procès inéquitable et pour la seule raison qu’en tant que leader syndical, il passe pour être le personnage clé dans l’organisation des manifestations dans la région de Gafsa en 2008. Pour Amnesty International, Adnane Hajji est un prisonnier d’opinion détenu uniquement pour son exercice pacifique du droit à la liberté d’expression et de réunion.
Soutenez les en signant la pétition au lien suivant: http:www.amnesty.fr/index.php/amnesty/agir/campagnes/personnes_en_danger/actions/adnane_hajji/petition_gafsa

Les responsables locaux du SNES, de la CFDT et la CGT Education soutiennent notre engagement pour défendre les syndicalistes mentionnés dans le message.

samedi 10 avril 2010

Paru dans les DNA: Pétition d'avant séance



« La révélation » revient sur un des procès consécutifs à la guerre en ex-Yougoslavie.
Sorti le 17 mars dans les salles obscures, le film « La révélation » évoque l'histoire troublante d'un procès pas comme les autres au tribunal de La Haye. Amnesty International soutient le film, et a fait campagne au cinéma Amitié d'Erstein pour dénoncer les viols de femmes durant la guerre en ex-Yougoslavie.
Le cinéma Amitié d'Erstein a projeté dans ses salles le film « La révélation ». Un thriller qui retrace l'évolution du procès de Goran Duric, presque président de la Serbie, mais accusé de crimes contre l'humanité. La procureure du TPI (tribunal pénal international) de La Haye et un témoin fondamental vont devoir faire face aux pressions. Car l'issue du procès mettrait à mal les ambitions politiques de l'accusé.
Ces pressions, qui peuvent faire capoter des procès pour crimes de guerre, Amnesty International les dénonce. Lors des deux séances du film, Daniel Fischer, membre d'un groupe local d'Amnesty International, a sensibilisé le public sur un agissement précis, durant les guerres en ex-Yougoslavie. « Nous demandons réparation pour les femmes victimes de viols, explique Daniel Fischer. Nous demandons pour cela que le TPI continue de fonctionner après 2012, et nous proposons au public de signer une pétition pour les femmes victimes de viols ».
C'est une véritable campagne. Au front depuis plus de 30 ans avec Amnesty International, Daniel s'avoue d'une optimisme à toute épreuve. Il n'hésite pas à aborder les spectateurs du film avant leur entrée dans la salle, pour les sensibiliser et ainsi recueillir la précieuse signature. Certains apportent immédiatement leur griffe, d'autres préfèrent réfléchir. « On signera après le film », se justifie une spectatrice.
Agir en signant
Anne-Marie fait partie des spectateurs. Daniel l'interpelle pour signer la pétition. Elle se prête au jeu, mais reste dubitative. « Ça ne servira à rien, mais je signe quand même », explique-t-elle. « Ne rien faire, ça ne sert à rien en effet, réagit Daniel. Il ne faut pas s'arrêter ».
Révoltée, Anne-Marie prend position sur le sujet : « Une fois de plus, ce sont les femmes qui vont au charbon. Toute cette histoire, ce n'est qu'une mascarade, des magouilles politiciennes », s'insurge la spectatrice, qui ne peut pas en dire plus : les larmes montent.
Daniel, l'éternel optimiste, tempère les propos d'Anne-Marie. « Les cyniques diront que tout cela ne sert à rien, mais heureusement que ces tribunaux existent. On ne va pas assez loin, mais l'action se joue dans la durée ». La première étape, pour Daniel Fischer et ses collègues, c'est la prise de conscience du grand public. « On ne peut pas ignorer ce type d'exactions qui ont eu lieu à mille kilomètres d'ici », conclut Daniel.
N.K.